La golem et l'ange déchue, au millieux des pirates...? [PV Shandrani]

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L'ange déchue marchait, encore... Cela faisait longtemps qu'elle marchait, et elle avait finit par arriver à Furi, une ville ma foi très animée... Pas que la foule la gênait particulièrement, après tout elle n'avait riens contre la viande au contraire... Mais il y avait trop de bruit, et en plus il faisait jour, il était midi et le soleil était haut dans le ciel, alors elle avait mal aux yeux... Aussi cherchait-elle un endroit ou elle pourrait s'abriter du soleil qui décidément luis tapait sur le crâne...
Elle avisa l'enseigne d'une taverne... Le Cochon... Grillé...? Bah, un nom étrange, mais qui laissait augurer une bonne bouffe... Elle poussa la porte à doubles battants et entra dans l'auberge.

Il y avait la une population assez éparse. Au comptoir on pouvait voir quelques poivrots avachis sur leurs chaises, une chope à moitié vide à la main et l'air amorphe. Makharhiönn plissa un peut le nez. "Ça tiens pas cinq minutes sous une bonne lame..." Elle avisa ensuite le reste des consommateurs.
Il y avait près de la cheminée une bande de types à l'air joyeux. En tenue de marins pour la plupart, il y en avait même un qui avait une jambe de bois. Certains avaient de sacrées cicatrices... La jeune femme eut un sourire dévoilant une rangée de dents blanches. Ça... Ça, c'était du bon matériel...

Mais ce n'était pas le moment. Elle regarda le reste de la salle, repéra une table libre au fond, d'où elle pouvait observer les entrées et sorties et s'y installa pour attendre qu'on vienne prendre sa commande.

Golem ~ Niveau 1 Messages : 20 Points : 8 Date d'inscription : 21/04/2011

Depuis je ne sais combien de jours nous avions pris la mer. Cette vaste étendue d'eau me faisait toujours plaisir à voir et me laissait imaginer milles aventures, ou me souvenir celles du passé. L'air marin était réellement revigorant, il avait la capacité de tonifier n'importe qui sauf. . . sauf ceux qui ont le mal de mer. Mon compagnon de fortune, Sînmur, détestait nos escapades via les routes maritimes. Non pas qu'il soit victimes des maux couramment attrapés par leurs biais, plutôt qu'il s'y ennuyait. Il préférait prendre les devants et m'attendre à destination, repérant au passage les endroits ou dormir, se ravitailler, et cetera et cetera.

A l'arrivée, Sînmur me rejoint de toute sa grande discrétion, grande au sens physique, discrétion au sens ironique. Oui, c'est Sînmur. Mon chéri de volatile. Bref, je préférais nous éloigner discrètement, éloigner au sens propre, discrètement au sens propre. Selon lui, on recrutait au Charbon Sauté, ou quelque chose du genre. De toutes façons, pour la 17ème fois de ma vie que je venais à Furi, ce ne serait pas la première où je ne trouverais pas de travail. Très active comme ville, toujours en mouvement, impossible de se retrouver au chômage à moins d'être paresseux. Le faucon me délaissa, pour quelques mois probablement. Je ne sais pas quand nous nous reverrons, toujours est-il que quoique l'on fasse nous restons liés.

Je m'en allais chercher cette fameuse auberge, demandant à tout passants pouvant passer s'il pouvait me communiquer l'endroit recherché. Par ma tenue peu féminine, les jeunes hommes ne s'attardèrent pas trop, haussant les épaules. Le fait que je sois peut être de sexe masculin ne devait les enchanter. Pourtant cela ne mis pas à tord ma volonté, parcourant les rues remplies de diverses odeurs - urine, nourriture, terre humide, des odeurs de ville quoi - je ne perdis pas espoir et fit du charme à certaines demoiselles qui prêtèrent de la compassion à mon sort.

« Le Charbon Sauté n'existe pas, dirent-elles sans aucune hésitation. »

Tentant de me remémorer hâtivement les paroles de Sînmur, et particulièrement à force d'errer, je trouvai mon arrivée : le Cochon Grillé. Sans doute n'avais-je pas tête à écouter le volatile au moment où il m'énonçait l'itinéraire, chose courante en mon cas. Non pas que dotée d'impolitesse je me défasse de sollicitude et que de mon interlocuteur je me désintéresse, seulement que d'autres pensées incombent mon esprit et qu'il m'arrive de trouver en l'attente un ennui trop profond. Pénétrant en la taverne remplie de vide à cette heure-ci, je m'en allai à l'encontre du tenancier.

« J'ai ouïe dire que vous recrutiez.
- Uniquement une serveuse, répliqua-t-il en accentuant sur la dernière syllabe.
- Fort bien, je me propose.
- Mais quel bouffon va pouvoir se branler sur un assexué ? !
- Plaît-il, monsieur, je suis une femme. Et belle en plus.
- ( Gros rire. ) Et t'as de quoi le prouver, tafiole ? »

Roulant les yeux, poings sur les hanches, je quittai mon verbe poli pour plus de familiarité. Un tout petit peu.

« Je commence quand déjà ? »

Et je fus engagée. Après m'être vêtue autrement, cela est entendu. Autant dire que la clientèle était plus fidèle en l'espace de deux jours. Normal, je ne suis pas aussi bien faite de chaire que d'autres femmes, néanmoins j'ai un charisme exceptionnel qui a tôt fait d'attirer du monde. Il n'empêche que j'étais lassée de voir des bourrins à longueur d'heures, donc j'annonçais mon départ du Bichon Fourré pour la fin de la journée. Mon employeur n'en était pas ravi, mais tant pis c'est la vie, t'es encore jeune et l'avenir te sourit. Oui oui c'est ça. Juste deux fois l'âge de ses enfants.

Toutefois, ce jour-là ne fut pas comme les autres. Une femme, petite et menue, au physique incongru, nous surprîmes de sa venue. Silencieuse, elle ne dérangeait pas le brouhaha environnant des malotrus. Une fois près d'elle, je fis mon rôle. De. . . mais. . . que. . . non, pas celui-là ! Oui, malgré que ce ne soit pas une déesse de la beauté, mon côté pervers éprouvait une éventuelle attirance à son égard. Dommage qu'elle n'ait pas de formes. Mais ce n'est pas ce rôle-là que je tins. Je me contentai d'être une simple serveuse, c'est tout.

« Bonsoir mademoiselle, vous désirez ? »

Invité

Cela faisait un moment qu'elle était assise... Elle commençait d'ailleurs à s'ennuyer sérieusement, et elle avait commencé à se passer les doigts sur la paume de la main en "écrivant" quelques trucs qu'elle devait se remémorer... Oh, trois fois riens, mais des choses dont elle devait se souvenir... Comme par exemple le fait qu'elle n'avait pas la moindre monnaie valable sur elle... du mois pas de quoi se payer un repas... Une boisson peut-être... Bah, ce serait toujours ca de pris...

Elle vit alors approcher une femme. Au vu de la question qu'elle luis posa, ce devait être la serveuse du lieux... Très bien, elle n'avait pas beaucoup de monnaie, mais elle avait soif alors elle allait commander quelque chose... Et puis elle trouverait biens un peut d'argent de toute façon, il suffisait de trouver une personne qui se laisse facilement attraper...

L'ange déchue leva son visage froid vers la femme, et laissa ses lèvres s'étirer sur un sourire qui aurait pu paraitre engageant s'il n'y avait eu cette lueur inquiétante dans ses yeux jaunes. Car si elle faisait attention à ce qui l'entourait, son esprit était plein de ce qu'elle prévoyait de faire plus tard, et elle s'en délectait d'avance...

"Je voudrait biens un simple jus..."

Un jus... C'était une boisson comme une autre, pas parmi les plus chères et ca désaltérait biens...

A l'autre bout de la pièce, près du feu, la conversation entre les marins, joyeuse précédemment, se fit plus animée, les effets de l'alcool sans doute... Bah, si cette bande de rats des mers avaient envie de mettre la zone, cela ne la regardait en riens... Mais si jamais l'un d'eux luis cherchait des noises... Eh biens elle aurait sa victime du jour, cela ne luis ferait que du biens de se défouler un peut...

Golem ~ Niveau 1 Messages : 20 Points : 8 Date d'inscription : 21/04/2011

La cliente avait, en dépit de sa frêle carrure, un regard qui pouvait en intimider plus d'un. J'ai du faire face à de vrais monstres, alors la fillette - passer ce surnom qui n'e fait que qualifier sa silhouette et sa petite taille - avait bien pu me lancer son regard de glace, je ne me refroidis pas pour autant, au contraire. Les gens les plus froids sont les plus échauffés en d'autres circonstances - n'y voyez pas de sous-entendus.

Ce petit bout de femme m'intriguait, se faisait poser en moi des questions et imaginer des scénarios quand à son histoire. Oui, j'ai l'esprit très fourni en imagination, et avec d'autres personnes j'aurais déjà supposé toute une vie. Mais elle, non, cela bloquait. Soit, j'apprendrais à la connaître. Sa commande fut des plus rares, ici on ne servait pas de jus, du moins rarement.

« Très bien, je vous apporte ça. »

J'avais dénoté son sourire un brin sadique qui, cette fois, me titilla les hormones, sans rien de plus. Je partais sous les regards de la clientèle, autant braqués sur moi que sur la petite. La bande de matelots, plutôt pirates, m'interpella aussi discrètement qu'ils en étaient capables. Les relents d'alcool qu'ils dégageaient égalaient ceux de tout les participants d'une orgie, mais sans commentaires. Il voulait payer le verre de la demoiselle, lançant après mon départ un signe son adresse. Je revins avec la boisson, du jus de cerise, avec ces mots :

Légèrement pensive, je défis négligemment mon tablier, me décidant à m’octroyer une pause, et m'assis juste en face d'elle. Je plantai mes yeux panachés dans ceux félins de la demoiselle.

« Ce n'est pas un endroit tranquille. Il va y avoir une bagarre et vous y risquez d'y être mêlée. Sauf votre respect. . . »

Puis mon attention se tourna vers la table enhardie par on ne sait quel mystère belliqueux. Celui qui ne cessait de regarder la nouvelle arrivante, le second sujet de sexe féminin dans un rayon de moult kilomètres, se prit un objet de masse suffisante pour éveiller en lui le besoin de se battre. Un autre fut sonné jusqu'à la table où nous étions en tant que spectatrice, choyant lamentablement sur le meuble. Son rire goguenard lui donnait l'air davantage abruti. Quand au tavernier. . . il chercha quelques hommes capables de calmer l'agitation.

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L'ange déchue commença à triturer son écharpe entre ses doigts fins en attendant la boisson. Elle avait biens-sûr remarqué ce marin qui la regardait... Par simple provocation, elle luis adressa un de ces sourires dont elle était spécialiste, ceux qui faisaient froids dans le dos et décourageait les dragueurs les plus communs... Oh, elle ne se faisait pas souvent aborder, loin de la, mais elle savait quoi répondre à cette catégorie de personne... Soit elle les envoyaient proprement balader, soit elle s'amusait un peut avec, et souvent dans ces cas-la les pauvres n'osaient plus jamais aborder la moindre passante...

La serveuse finit par revenir avec un jus de cerise, luis indiquant que la boisson était ajoutée à l'ardoise du marin... Soit, cela ne la dérangeait pas le moins du monde, ca luis permettrait un peut d'économies... Elle prit le jus et en but une gorgée tandis que la serveuse s'installait en face d'elle. Tiens, elle arrivait au moment de la pause ou elle voulait simplement discuter...?

Soit, discutons...

« Ce n'est pas un endroit tranquille. Il va y avoir une bagarre et vous y risquez d'y être mêlée. Sauf votre respect. . . »

Une bagarre ? hum... La jeune femme regarda en direction des pirates - car à présent elle était sûr que ce n'étaient pas de simples matelots - qui étaient passés à la bagarre dans le sens sérieux du terme. L'un d'eux vint même s'écraser contre une armoire non loin, et le tenancier de l'établissement semblait chercher des bras assez costaud pour maitriser la situation qui s'annonçait ma fois assez mal...

Elle, elle trouvait ca amusant. Une bonne bagarre, ca faisait de la casse - d'ailleurs la porte du placard était à présent légèrement déboitée - donc des dépenses... Elle n'y participerait pas, mais elle regarderait de loin, elle s'amuserait un peut... Biens sûr, riens n'est jamais mieux que ce que l'on fait soi-même mais elle n'avait pas de quoi réparer es pots cassés... Alors elle se contenterait de regarder si ca devait dégénérer...

"Je n'ai pas l'intention de participer à l'action, je trouve que regarder est biens plus lucratif pour moi dans l'immédiat..."

Elle posa les coudes sur la table et posa sa tête sur ses mains, regardant la situation avec une pointe d'amusement dans le regard, mais un amusement loin d'être aussi innocent qu'il aurait du l'être...

Golem ~ Niveau 1 Messages : 20 Points : 8 Date d'inscription : 21/04/2011

La fillette était des moins avenante, assez pour faire fuir les petits dragueurs. Qu'on lui offre à boire ou pas, cela ne la rendait pas plus aimable. Je pensais qu'elle n'avait tord d'être sur la réserve, plus précisément avec ce genre de personne. Petit a ; il buvait alors qu'on était en pleine après-midi, petit b ; il n'avait pas l'air intelligent. Et oui, il ne faut pas se méfier des apparences dans certains cas, et j'y mettrais mon parchemin à brûlé que cet homme était loin d'être idéal.

La bagarre prenant de plus en plus d'ampleur, mon interlocutrice n'en fut pas pour autant effrayée. Pas une d'appréhension, de peur ou de malaise. Elle en avait probablement vu d'autres. Autrement, je me permets de supposer qu'elle aime la violence, que cela pouvait la divertir. Pour ma part, c'était agaçant, et les cris – ou beuglement ? - avait le don de m'énerver. Adoptant une attitude nonchalante face à une scène sensée évoquer le contraire, elle prit plaisir en regardant le spectacle, l'énonçant de sa propre voix.

« A chacun ses distractions, répondis-je, souriante. Regarder des hommes chercher à écraser l'égo d'autrui d'une façon si barbare, peut être drôle un moment, je le concède. »

J'étirai mes bras, arquant mon dos sur le dossier de la chaise. Les embrouilles ne cessaient pas, le tavernier ne disposait d'aucun volontaire. J'attendais un peu, histoire de voir quand il allait offrir une récompense. Ramenant mon avant-bras sur le dossier, croisant les jambes, je profitai du peu de répit dont je disposai. Mon autre bras était reporté sur mon ventre. C'était là une position bien bête en cas d'agression, seulement je n'étais pas inquiète. Je n'y peux rien si je suis douée et que je me repose sur les lauriers.

« Sinon, vous faites quoi dans le coin ? »

Sait-on jamais si elle propose des services. . . je vous arrête, je ne pensais pas à la prostitution, je parles de vrais services, comme vendre de quelconque substance ou un truc dans le genre. Et oui, mon esprit n'est pas pervers, pas trop en tout cas.

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Décidément, ils ne savaient pas s'y prendre... Ça cognat dans tous les sens, sans même chercher les endroits ou ce serait le plus efficace, ou la ou ca ferait le plus mal... Autrement dit, ils ne cherchaient pas à décourager leurs adversaires... Pff, pitoyable... Tellement que ca en perdait de l'attrait...

« Sinon, vous faites quoi dans le coin ? »

L'ange déchue reporta son attention sur la serveuse, qui s'était elle-aussi assise dans une posture toute décontractée. Tiens, intéressant... Elle ne semblait pas effrayée, comme l'aurait été une serveuse classique, un brin potiche... Non, elle elle était vraiment décontractée... S'adossant à sa chaise, Makharhiönn croisa les jambes et scruta un instant son interlocutrice.

"Riens de particulier... Peut-être de quoi gagner un peu d'argent, je suis quasiment à sec..."

Cela ne mettait en aucune façon la jeune femme dans l'embarras d'avouer ainsi qu'elle manquait de quelque chose. Certains auraient pensés qu'il était peu valorisant d'admettre ce genre de choses. Elle, elle pensait que ce qui était la était la, et peu importe ce que les autres en pensaient. Alors elle disait simplement les choses...

L'un des pirates vint soudain s'écraser sur leur table, la renversant et la brisant sous l'impact. L'ange déchue réussi à ne pas tomber en se relevant juste à temps, ce qui ne fut pas le cas de sa chaise qui chuta en arrière,sans se briser néanmoins... Par contre, son jus de cerise avait définitivement quitté le monde des vivants, puisque le verre s'était brisé avec la table, répandant le liquide rouge sur la paille qui couvrait le sol de l'établissement. La jeune femme lança à l'homme un regard glacial tandis qu'il se relevait avec peine, puis tourna les yeux vers le groupe de soudards qui se tapaient encore dessus.

Décidément, une vrai bande de barbares ces types... Aucun raffinement... Bah, si elle arrivait à en ramasser un en suffisamment bon état pour la suivre et l'amuser mais suffisamment en mauvaise posture pour ne pas poser trop de questions avant de passage "intéressant" sa journée serait peut-être plus amusante que ce qu'elle avait prévu...

Golem ~ Niveau 1 Messages : 20 Points : 8 Date d'inscription : 21/04/2011

Engueulades et bousculades, cacophonie et collisions, rien pour l'invitait à rester. Et pourtant, mon interlocutrice et moi nous délections sans plaisir de ce spectacle manquant de coordination. J'avais presque de la peine pour eux tant ils étaient nuls, j'avais donc finit par détourner une fois pour toute mon regard de cet affreux manège afin de n'avoir pour seule vision la charmante jeune femme. De plus, le tavernier ne proposait toujours pas de primes. Sans gêne, elle me tenait au courant de l'aspect de ses comptes, ce qui fit germer en moi une idée des plus inattendues. . . ou pas.

Autrefois, je jouais avec mon frère à des jeux totalement stupides. Par exemple, celui qui vidait le plus rapidement sa bouteille, ou celui qui saurait détrousser en toute discrétion un passant quelconque ( bien que choisit le ventre bedonnant et l'allure hautaine ). Le fait d'être au milieu d'un bordel pas possible, avec une fille qui avait besoin d'argent, plus moi qui aimait m'amuser, cela était la recette parfaite. Encore fallait-il qu'elle sache se battre. . . Oh, je ne me cache pas, je jugeais à son apparence ; petite, frêle, elle ne devrait pas tenir. Mais je savais me battre et n'en avais pas l'air.

L'atterrissage d'un pirate sur notre table troubla mes idées mais pas mes réflexes. Juste à temps, je m'écartais. Une seconde de plus et je me trouvai sous les débris de la table. Ce n'était pas le plus intéressant. L'inconnue décocha au malotru un regard des plus froids. Ce court échange, non réciproque, me fit comprendre que nous allions rire un peu. Oui, rire.

« A celle qui en battra le plus, 20 pièces. »

Ou ma paye de la journée. . . enfin soit. Qu'elle me dise oui et ce serait assez. Je n'en demanderait pas plus. 20 pièces pour rire. Je me débrouillerais si jamais je perds, comme toujours. Prunelles jaunes contre prunelles vertes, je la regardai sans ciller, une main sur la hanche, l'autre au repos.

Invité

Tout à ses réflexions sur ses activités probables de la soirée, l'ange déchue faillit ne pas entendre la proposition de la serveuse en pause... Elle se demanda alors si cette dernière n'était pas sourde. Elle venait de dire qu'elle avais pas un rond, c'était pas vraiment le moment de parier... Et elle n'avais pas vraiment envie d'accumuler des dettes. Cependant elle se tourna vers la jeune femme.

"Si j'peux pas payer après, tu t'en formalise ? Parce-que bon, je viens de dire que j'avais pas des masses d'argent sur moi..."

Cela dit un peu d'exercice n'a jamais fais de mal à personne... Alors après tout pourquoi pas ! Portant sa main à sa ceinture, elle continua de fixer la serveuse d'un air toujours aussi neutre, biens qu'intérieurement elle trouvait très amusant d'aller cogner sur quelques crétins sans qu'on vienne ensuite le lui reprocher, et avec en plus une chance de récupérer quelques pièces...

"Et les armes sont autorisées, ou on y va point et pieds ?"

Les deux pouvaient êtres amusants, mais elle préférait de loin la première option, déjà car elle n'était pas un modèle de résistance et qu'elle avait de gros risques de se faire mal aux mains en cognant, mais aussi parce-que ca faisais plus de dégâts du moment que ca coupait... déchirait... et autres trucs pas très propres.
Par contre avec des coups directs on pouvaient très bien casser des os ou des mâchoires, voir des nez, crever des yeux... Les options ne manquaient pas, loin de la !

» Shandrani Jahan